C'est
du lourd ! 850 grammes. Tout en métal, en partie gainé de cuirette, aux
formes saillantes et anguleuses, il vaut mieux ne pas se le laisser
tomber sur le pied. Quand on l'attrape et qu'on commence à le manipuler,
on dirait un vieil appareil de mesure, un objet industriel ancien dont
la place serait davantage dans un atelier que dans un sac en ballade.
L'appareil
est un reflex bi-objectif, aux formes angulaires et aux réglages
nombreux. Il est équipé d'une cellule au selenium couplée et d'un mode
automatique, qui est le mode de base. En tourant la bague de diaphragme
vers la gauche, on commute l'appareil en pose B et on détermine
l'ouverture manuelement. Vers la droite, même chose avec le mode
synchro-flash. Donc en dehors du mode auto, il n'y a que deux vitesses :
1/60 (flash) ou pose B.
La
partie saillante de l'objectif correspond à la bague de MAP. Elle
dispose d'une série de découpes rainurées qui permettent une meilleure
préhention. Sur le dessus : réglage de la sensiblité de 10 à 200 iso,
compteur de vues (qui ne se remet pas à zéro tout seul à l'ouverture :
il faut actionner un petit bouton vue par vue pour le réinitialiser, ce
qui n'est pas très pratique et, de fait, on oublie de la faire...) et
griffe porte-flash (prise en façade).
avec film Kodalith orthochromatique :
A
l'usage, le moins pratique et le moins agréable est le système
d'armement par le dessous, sur la partie gauche de la semelle, ainsi que
le déclencheur : un petit bouton à droite de l'objectif qui est plutôt
résistant et manque un peu de douceur.
Cet
appareil, qui date de la première moitié des années 60, est une des
rares versions de reflex bi-objectifs de la marque AGFA.